Le temps partiel - mes mercredis jolis
Hier, comme tous mes mercredis, j'ai fait le plein de câlins de mes minettes, et même un peu des enfants des autres, autour d'un goûter pour la galette des rois.
Pour la naissance de Chouquette, il y a 4 ans et demi, j'avais pris un petit congé parental d'un mois et demi, pour rallonger un peu le congé de maternité classique ; je ne l'ai pas regretté. Laisser son bébé à seulement 2 mois et demi, je trouve ça dur dur! Déjà que là, en la laissant à 4 mois, ça m'a semblé tôt...
Du coup, après la naissance de Bouclette, il y a 2 ans, j'ai décidé de rallonger encore mon congé maternité par un congé parental de quelques mois, histoire de profiter au mieux de ses inoubliables moments. J'ai donc pris un peu plus longtemps, 6 mois de congé parental au total.
J'avais envie de faire durer son allaitement autant que possible, de m'accorder le temps de bâtir une relation unique avec ma fille, de moins sentir la fatigue, et surtout, de profiter au maximum de ces moments qui passent si vite, et que je n'aurais peut-être plus le bonheur de revivre.
J'avais aussi envie, pour mon équilibre personnel, de m'accorder une petite pause professionnelle et de me recentrer sur ce qui pour moi est l'essentiel, ma famille.
Seulement, les bébés grandissent vite, et à trop rester dans sa bulle, on peut finir par s'ennuyer à vivre "bébé" tout le temps. Alors, je n'ai pas souhaité de mon côté faire durer cette période plus que quelques mois, pour reprendre ma vie presque là où je l'avais laissée, avec juste ce (plus si) petit truc en plus.
Pour faire durer un peu le plaisir, j'ai finalement continué mon congé parental, après mes 6 mois passés à la maison, en basculant sur un temps partiel, en adaptant mes mes horaires de travail pour ne plus travailler le mercredi.
Et je ne peux que recommander le temps partiel aux mamans qui peuvent se le permettre!
Le mercredi est devenu un de mes jours préférés de la semaine...
Je profite du matin, où les filles sont à l'école ou chez la nounou, pour expédier les tâches ménagères sans les avoir dans les pattes...
J'espérais au départ pouvoir prendre du temps pour moi - ah, ah, ça passe souvent bien trop vite, entre tri de papier, courses, ménage, lessives...! Mais au moins, je suis seule et j'avance donc plus vite. (en général je me fais un café, et je le retrouve 1h30 après, froid, dans la machine!).
Et puis, ce temps passé à m'occuper de ces tâches en milieu de semaine, me libère aussi du temps sur le week-end (par exemple, faire mes courses le mercredi matin me prend 1h, un samedi il en faudrait 2!).
Puis l'après midi, je peux le consacrer entièrement à mes minettes.
Du temps à consacrer à ma grande Chouquette pour faire ensemble des activités manuelles, et du temps pour les câlins et les jeux avec mes deux poucinettes...
Du temps pour leur préparer des bons gâteaux de maman poule, et quand j'ai le temps préparer les repas du soir du reste de la semaine.
Et du temps pour sortir un peu si l'on veut, à la bibliothèque, au parc, ou voir des copains...
Et même parfois du temps pour ne rien en faire - un vrai luxe (mon "temps calme" à lire les blogs des copines avec un bon café est MON moment!).
Cette récréation dans ma semaine est un vrai bonheur!
Même si cela n'a pas du tout allégé ma charge de travail, que je dois juste mieux répartir sur les 4 jours de boulot qu'il me reste, aborder la semaine en se disant "plus que 2 jours avant mercredi!", puis la finir en se disant "plus que deux jours avant le week-end!", ça change tout!
Attention, il y a quand même des moins bons côtés...
Une baisse de salaire, évidemment (double chez moi, car mon salaire initial inclut des heures sup que je ne fais plus, mon nombre d'heure de travail passant sous 35h, ce qui occasionne une baisse de salaire + l'annulation de ces heures sup).
Mais aussi des congés franchement réduits (passant sous les 35h, je perds des congés + mes RTT), des journées parfois aussi fatigantes moralement qu'une grosse journée de boulot, et des jeudis parfois un peu speed au bureau pour rattraper le jour perdu.
Mais j'adore cette petite respiration, ce temps suspendu en milieu de semaine.
Du temps gagné pour moi, pour nous, dont je sais que je garderai un excellent souvenir, lorsque je reprendrai un temps plein le moment venu. Mais ce ne sera pas encore tout de suite...mes mercredis, j'y ai pris goût, et j'ai finalement décidé récemment de faire définitivement évoluer mon contrat en temps partiel, sur la base d'un 80%!
Mes jolis mercredis, c'est tellement bien pour ma qualité de vie!