Un pas en avant
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Pour les filles, pas trop de pression : la benjamine attaque sa dernière année de maternelle, avec un instit génial qui aura eu toute la fratrie ; la cadette retrouve toutes ses copines dans sa classe de CM1, avec une instit appréciée ; quant à l'aînée, elle s'est brillamment adaptée au collège, et attaque donc sa 5e sans soucis autres que son passage progressif en mode ado (mais ça ferait sans doute l'objet d'un autre article^^).
Tout est donc à peu près dans l'ordre, et maintenant les fournitures achetées, les 12 000 formulaires en double complétés, et les réunions de rentrée planifiées, ça roule, comme on dit! La charge mentale s'accélère d'un coup, mais pour l'instant ça va, on reste dans les clous.
Avec une période très chargée au bureau, un déplacement pro du chéri, et une classe verte qui arrive très vite pour Bouclette, je ne risque pas de m'ennuyer en ce moment! D'autant plus que mon planning à moi s'intensifie beaucoup, lui aussi.
Après quelques mois de calme revenu, je vais attaquer cet automne une nouvelle phase dans mon périple médical, qui s'étendra sur toute mon année 2025.
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Une reconstruction bien à distance de ma mastectomie, qui date d'il y a déjà un an et demi, histoire de laisser le temps à mon corps de récupérer de la radiothérapie, un traitement fort qui agresse particulièrement la peau.
Lors de ma mastectomie, on m'avait en effet posé un "expandeur", c'est à dire une sorte de prothèse permettant de "sauvegarder" la peau de mon sein, mais qui restait compatible avec les rayons. Cela m'a permis de garder toute ma peau "d'origine" (même si celle-ci a tout de même été mise à rude épreuve) ; mais il s'agit d'un équipement temporaire, qui doit désormais être changé.
Maintenant que ma peau a eu suffisamment de temps pour "récupérer", il est temps de mettre en place une solution plus pérenne.
Après discussion avec mon équipe médicale, plusieurs solutions étaient possible : en premier lieu, la pose d'une 'vraie' prothèse ; ensuite, des chirurgies de reconstruction plus naturelles, "par lambeau", ou par "lipo-filling" ; enfin, pas de reconstruction du tout - c'est en fait ce que choisissent la plupart des femmes ayant subi une mastectomie, en privilégiant des prothèses externes (ou rien du tout).
Dans mon cas, à la quarantaine, j'espère qu'il me reste de belles années devant moi...
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Mon sein n'est plus le même qu'avant (et ne le sera de toute façon jamais plus), et je suis tout à fait à l'aise avec ça ; mais je tiens tout de même suffisamment à ces formes, dans ma construction de ma féminité et mon 'vécu corporel', pour préférer mettre en place une reconstruction.
La pose d'une prothèse n'étant pas indiquée dans mon cas, et restant de toute façon encore une solution temporaire (bien qu'à beaucoup plus long terme), je me tourne donc vers une option plus lourde, mais normalement, définitive.
Je vais donc subir dans 3 semaines une reconstruction mammaire mixant deux techniques, celle du grand dorsal et celle du lipofilling. Je reviendrai plus en détail sur cette opération dans un autre article, mais il s'agit d'une chirurgie assez lourde, très douloureuse, et incapacitante, qui se déroulera en plusieurs étapes, tout au long de l'année.
De quoi déjà pas mal m'occuper l'esprit, dès à présent! Déjà, parce que j'appréhende beaucoup plus cette opération que celle de ma mastectomie, même si (et sans doute parce que!) le sentiment d'urgence n'est plus le même. Et puis aussi à cause de toute la logistique qui va avec cette hospitalisation : les RV médicaux préalables (notamment des séances régulières de kiné, depuis plusieurs semaines déjà), et puis vis à vis de notre vie de famille, qui sera un peu chamboulée.
Je sais que tout ça va dans le bon sens - mais ce sera un sacré défi à relever, et vous comprenez que cela va me tenir bien occupée!