Plan B {TAG}
Les plus assidus de la blogo parentale ont peut-être remarqué qu'un nouveau "tag" sur les métiers de rêve tourne en ce moment chez les blogueuses...
Tout ça parce qu'une véritable influenceuse, Maman Lempicka pour ne pas la nommer (mais en la nommant quand même - rendons à César ce qui est à César) s'est posé une très bonne question : quels autres métiers aurais-je pu faire, si je n'avais pas choisi le mien?
Comme les blogueuses ne font bien entendu rien qu'à ce copier dessus les unes les autres, paf, tout le monde s'engouffre sur le créneau. Et vas-y que PRGR nous déroule son plan de carrière imaginaire, et que Ne le dites à personne revient à son tour sur la vie professionnelle chargée qui se déroule... dans sa tête.
Et c'est là que moi, qui me délecte à les lire, je me dis que je ce tag est aussi fait pour moi! C'est vrai que suis depuis quelques temps déjà en plein dans le sujet (et la blogueuse ne rechigne jamais devant un travail pré-mâché)(#blogueuseApproximative).
Depuis que j'ai perdu mon emploi, la recherche du métier idéal occupe quand même une grosse partie de mon temps...
Cette question, je l'ai déjà tournée et retournée dans ma tête, et j'en ai discuté longuement avec mes proches, avec mon conseiller pôle emploi, avec même avec un psychologue du travail.
Assez pour savoir que même quand on ouvre le champ de tous les possibles, ce n'est pas si facile de trouver LE métier qui nous conviendrait vraiment, et qui ferait notre bonheur professionnel.
Dans la vraie vie, trouver le métier de ses rêves est une affaire très compliquée...
Ça nécessite déjà une sérieuse introspection, car avant de connaître son métier idéal, il faut déjà savoir qui on est réellement. Et savoir l'accepter, pour se concentrer sur ce qui nous correspond vraiment à nous, et pas sur ce qu'on attend de nous ou sur ce qu'on croit qu'il "faut" faire.
Certaines professions glorieuses ne sont, malgré tous leurs attraits, peut-être pas faites pour nous, alors qu'on s'épanouirait peut-être dans d'autres, que beaucoup trouveraient rasoirs, futiles ou pas assez valorisantes... Sans compter qu'on doit aussi intégrer la réalité dans l'équation.
Certains métiers ont beau nous faire rêver, ils restent trop inaccessibles pour qu'on puisse réellement s'y projeter.
Il y a une grosse différence entre trouver le métier de ses rêves - et l'exercer.
D'autant plus qu'on a souvent une vision idéalisée d'un métier, car on ne peut pas savoir ce qu'il recoupe vraiment, tant qu'on ne l'a pas expérimenté...
Au delà des tâches qu'il représente, les conditions dans lequel on l'exerce, les horaires qu'il implique, la politique de ressources humaines à laquelle il est soumis peuvent changer toute la donne (parlez en aux profs...).
Ce sera en plus différent d'une entreprise à l'autre, d'une équipe à l'autre, d'un moment de sa vie à un autre...
Autant dire qu'on est pas sortis de l'auberge pour déterminer son métier idéal!
Le plus simple est peut-être déjà d'éliminer ses métiers-cauchemar, ceux pour lesquels on sait d'office qu'il y a incompatibilité d'humeur.
Pour prendre ce tag à revers (oui, la blogueuse cherche à tout prix à être originale^^), j'ai donc été plus tentée de plutôt vous lister ces métiers que j'aurais détesté exercer.
★ Les métiers médico-sociaux (quelle lourde charge... Essentielle, mais souvent dévalorisée. J'ai beaucoup de respect pour les travailleurs médico-sociaux, mais c'est un poids que je considèrerais trop lourd pour moi...).
★ Les métiers purement scientifiques (déjà, ça ne m'intéresse pas le moins du monde ; et il vaut mieux d'ailleurs car vu mon niveau dans toutes les matières scientifiques, j'y ferai un carnage^^).
★ Enseignant (Comme tout le monde, c'est un métier que j'admire profondément. Mais je n'aurais pas la patience nécessaire pour la pédagogie... et surtout pour les "coulisses" si difficiles, que je connais bien pour avoir divers amis profs.).
★ Commercial (il faut une hargne et une fibre que je n'ai pas... Préparer ses arguments, lancer des hameçons, jouer avec les chiffres pour convaincre voire forcer l'achat, dans la pression constante d'objectifs chiffrés, ça ne m'attire vraiment pas.)
★ Travailler dans un magasin "Zen" (l'odeur de l'encens, l'ambiance tamisée et les douces petites musiques zen... me donnent surtout envie de zigouiller tout le monde. Pas super vendeur!)
Je sais donc déjà ce que je ne veux pas... Petit à petit, on progresse!
Mon métier rêvé, j'ai déjà passé du temps à le chercher - assez pour savoir qu'en vrai, je ne pourrais sans doute jamais l'exercer.
Sur le papier, c'est assez simple : mes conseillers professionnels et moi, on est d'accord sur les 2 métiers qui me correspondraient au mieux. Et je suis carrément enthousiaste - c'est sûr qu'avec ces 2 boulots là, je n'aurais même pas l'impression de travailler!
Oui, c'est sûr : si j'étais écrivain, je serai la plus heureuse du monde. Ou au pire, si j'étais éditrice, je serais déjà plus que ravie de pouvoir lire tout mon saoul et juger des œuvres des autres en les aidant à en tirer le meilleur...
Seulement voilà... Personne n'est venu me proposer un pont d'or pour mes mots ou mon œil avisé de lectrice. Dans la vraie vie, seuls de très chanceux happy few ont assez de talent et de chance de pouvoir être édités (big up à mes copines Agnès, Virginie, Clémence et Sandra dont je suis d'autant plus fière!)...
Et encore - malgré toute la distinction que ça représente, ça semble encore un peu juste d'arriver à vivre uniquement de lignes et d'eau fraîche.
Du coup, il a bien fallu que je me cherche un métier de rêve un peu plus accessible, à l'équilibre entre ce qui me correspond, et ce que je pourrais réellement vivre.
On retombe du coup sur du plus classique... et je réalise alors que je ne me suis pas vraiment trompée avec mon métier d'origine, ou en tout cas, mon secteur professionnel d'origine.
Le marketing reste à la croisée de ce qui me correspond et m'intéresse : une stimulation intellectuelle, de la créativité, de l'analyse, de l'organisation.
Reste à peaufiner la manière plus précise de l'exercer (car ça recoupe des dizaines de métiers à des niveaux divers, des plus stratégiques aux plus opérationnels), et le secteur et la forme dans lequel l'appliquer (pour une entreprise? de quel type? ou en freelance?).
Et puis il me faudra me remettre à niveau, car le secteur a changé du tout au tout depuis que j'ai fini mes études (il y a...15 ans donc, bam, ça fait mal!). Les "nouvelles technologies" n'ont plus rien de nouveau, même si elles continuent d'évoluer sans cesse ; mais l'ouverture sur le secteur digital est aujourd'hui indispensable dans les métiers du marketing (ça tombe bien, j'adore!).
Alors je finirai sans doute par laisser évoluer ce métier qui est déjà le mien, mais sous d'autres formes, plus appropriées à ma vie d'aujourd'hui. L'avenir me dira si ça suffira à me faire rêver!