☆Mes étincelles de vie☆ (#Novembre 2020)
Bon, déjà, en temps normal, je n'aime pas vraiment le mois de Novembre. Mais, là, sans aucun suspense, c'était encore pire que d'habitude!^^
Et pourtant ce n'est pas le retour habituel de la grisaille qui m'a déprimée, vu que nous avons globalement bénéficié d'un temps radieux, exceptionnel à cette saison! Mais bien sûr, c'est surtout ce semi-confinement dans lequel nous avons été replongés, à la sortie d'un couvre-feu déjà pas très joyeux.
En réalité, ça ne nous a pas non plus drastiquement changé la vie - avec l'école qui continuait (ouf!), et papa Picou à la maison, notre quotidien n'a pas non plus été chamboulé. Le retour du froid, les journées qui raccourcissent, ça, c'est pareil tous les ans - alors je ne peux pas accuser le confinement!
Malgré tout, même si notre petite vie quotidienne n'a pas tant été affectée, à la longue on se sent quand même un peu essoufflés.
De ne pas profiter de la famille, comme on l'avait initialement prévu, de ne pas voir les copains, pour se changer les idées, de limiter encore et encore nos distractions, et d'avoir du coup l'impression de tourner en rond, comme des lions en cage...
A force de l'user, notre petit kilomètre a fini par nous sembler bien étriqué... et nous avons même arrêté d'en profiter. Les filles n'avaient plus envie de sortir dans notre univers bétonné, et nous pas trop envie de les y forcer, surtout au risque de les dégoûter des 2-3 seuls balades qui y ont un intérêt.
L'an dernier à cette époque, je faisait tout pour profiter des derniers moments d'insouciance qu'il me restait avant bébé ; jamais je n'aurais pensé qu'ils seraient ensuite à ce point menacés! Même si, en vrai, nous n'aurions pas forcément fait plus si nous n'avions pas été confinés, il nous manquait surtout le sentiment de liberté, et d'avenir à tracer, dont nous avons tant été privés cette année.
Comme si nous restions coincés dans un labyrinthe dont il semble impossible de s'échapper...
Heureusement, les choses s'améliorent ; et sans être encore à la sortie, les annonces et restrictions allégées nous redonnent du souffle, et surtout un peu de visibilité.
Même si l'ambiance reste pesante, et qu'une 3ème vague nous pend au nez si tout le monde recommence à s'emballer et se presser en masse pour préparer les fêtes de fin d'année, la perspective de pouvoir de nouveau bientôt rayonner, et revoir nos proches en vrai, nous permet à nouveau de nous projeter.
Pour l'instant, je n'en demande pas plus : on continuera à rester au maximum dans notre cocon, avec un emploi du temps incertain, rempli de moments entre nous et de petites évasions de dernière minute. Mais petit à petit, nous retrouverons de quoi nous raccrocher à nos habitudes, grâce au fil rouge des fêtes de fin d'année, et ses immuables préparatifs qui vont maintenant commencer.
Alors, clairement ce mois de novembre ne restera pas dans les mémoires... Il n'aura pas l'impact choc qu'a pu représenter le premier confinement, dont on se rappellera toutes nos vies ; mais il ne sera pas non plus marqué de l'habituel ennui gris de l'hiver qui s'installe en silence.
Il restera quelque part entre les deux, à la fois plus exceptionnel et plus morne que jamais. Pas forcément ce dont on voudra plus tard se rappeler...
Mais pour ce mois de Novembre 2020 qui vient de s'achever, voici quand même ce dont j'aimerais garder la trace :
★ La beauté d'un moment volé
Pas beaucoup d'escapades, forcément, ce mois-ci... Et la frustration de ne pas être loin du coeur vivant de Lyon, sans toutefois pouvoir y accéder. Notre belle ville m'a manqué, autant que je ne pouvait y aller, au delà de mon kilomètre autorisé. Juste à portée de main, sans pouvoir l'attraper...
Alors à l'occasion d'un rendez-vous médical depuis longtemps planifié, auquel j'ai dû me rendre avec les filles, nous nous sommes autorisées un petit changement d'itinéraire, sur le chemin du retour. Juste histoire d'avoir à traverser, pile à l'heure dorée, l'un des ponts qui enjambe le Rhône et ses quais animés.
Faire durer notre autorisation, s'émerveiller ensemble de voir des cygnes glisser doucement sur l'eau entre les bateaux, prendre le temps d'observer le soleil se coucher, et saisir toute la magie de la belle lumière orangée de la fin de journée... Le temps s'est arrêté, pendant quelques instants - et juste avec elles, j'ai capté l'émotion de cet instant volé : c'était un moment d'une belle intensité.
★ Mon homme à la maison
Plus de moments toute seule, maintenant que papa Picou travaille à la maison. A force de se côtoyer toutes nos journées, on pourrait se taper sur les nerfs... Soyons honnêtes, ça arrive aussi! Mais ce temps tous les deux nous fait du bien aussi.
Une petite attention en passant, par ci par là, des repas en amoureux tous les midis ou presque, et une meilleure compréhension de ce que représentent les journées de l'un et de l'autre... Même si ce n'est pas toujours facile, et que même présent, il reste peu disponible, on a trouvé ensemble notre petite routine, qui nous permet de profiter l'un de l'autre bien plus qu'en temps normal.
Dans ces temps compliqués, au milieu du bouleversement que représente l'arrivée d'un bébé dans un couple, et face à des moments d'incertitudes qu'il a dû affronter de son côté ce mois-ci, je suis heureuse que nous puissions avoir ce moyen de nous retrouver, et de confirmer combien nous sommes bien ensemble, dans les moments les plus exceptionnels comme les plus familiers.
★ Confinés et confits
Chez nous, se confiner rime avec... cuisiner! Je ne sais pas si ça vous fait cet effet aussi, mais quitte à être bloqués, on améliore notre quotidien à base de bons petits plats maison.
On cuisine déjà pas mal en temps normal... Mais en étant tous les 2 à la maison, on a encore plus envie de mettre la main à la pâte. Alors ça n'a pas loupé, ce mois-ci, même sans aller au restaurant je peux vous dire qu'on a sacrément bien mangé!
Si le début du mois a plutôt démarré sous un régime strict, on s'est bien rattrapés : daube de bœuf à la provençale, falafels aux lentilles corail et carottes, saucisson brioché, lasagnes ricotta-épinards, burgers maison, raclette (bien foirée car notre appareil s'est cassé!), crinkles au chocolat, petits sablés, riz au lait à la vanille... On ne s'est pas privés^^!
Et surtout, au passage, on a considérablement amélioré notre gestion des repas familiaux. En repérant les recettes qui nous faisaient envie, et en adaptant nos courses en conséquence, on a enfin réussi à mieux planifier les repas de la semaine.
J'ai du coup investi dans un petit planning aimanté très pratique, à accrocher au frigo pour s'organiser! (ce n'est pas un partenariat ;o) - mais pour rappel si ça vous intéresse, mon code ambassadrice IN-FR-PICOUBULLE vous offre 10% chez Ludilabel). J'espère qu'on arrivera à tenir sur notre lancée... Peut-être juste en un peu plus light, tout de même!^^
★ Le charme sans la foule
Pour fêter l'extension de notre rayon d'action, maintenant élargi à 20km, nous avons choisi de retrouver avec bonheur le coeur de Lyon, en allant à Fourvière et dans le vieux Lyon.
Le grand tour des touristes... Mais justement sans les touristes! Quel bonheur de profiter du charme de ces quartiers, sans qu'il soit entaché par la foule qui se presse habituellement dans ses ruelles escarpées. Une chance inespérée... surtout quand on a vu que la foule était pourtant bien présente, mais pressée dans les rues commerçantes à côté!
★ Ma culture du mois
Je me dois avant tout de vous tenir informés de ma participation au concours de nouvelles... Comme je m'y attendais, je n'ai pas été sélectionnée - merci quand même de vos encouragements, pour ceux qui ont voté! Ça n’entache en rien mon plaisir à participer, et l'an prochain j'espère bien recommencer.
Ce mois-ci, j'ai ajouté quelques titres à mon catalogue personnel :
- "Le lambeau" de Philippe Lançon (toujours en cours... je n'accroche pas! : +)
- "La goûteuse d'Hitler" de Rosella Postorino (++)
- "Park Avenue Summer" de Renee Rosen (++)
- "L'aube sera grandiose" d'Anne-Laure Bondoux (en cours - +++)
Je me suis aussi abonnée à "Cocottes magazine", le mag des mamans imparfaites, dont j'ai pu découvrir le 2ème numéro. Un ton un peu décalé, mix réussi entre magazine féminin et parental : moins superficiel que l'un, et plus profond que l'autre, la publication aborde des thèmes originaux, hors des clichés habituels, avec un style à la fois léger et percutant. La maquette est attractive et agréable à lire, j'ai passé un bon moment même s'il n'est pas non plus révolutionnaire!
Côté séries, j'ai découvert et adoré Le jeu de la dame, sur Netflix, le portrait fin et très stylé d'une femme atypique, prodige dans le monde très masculin des échecs ; et je suis - enfin! - laborieusement arrivée à la fin de Orange is the new black, dont les dernières saisons tournaient en rond sans intérêt.
Il est maintenant temps d'attaquer le dernier mois de l'année... traditionnellement aussi le plus chargé. Encore plus cette année, avec - déjà! - le 1er anniversaire de mon bébé!