Réussir son allaitement - étape 2 : comment ça se passe?

Publié le par Picou

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L'allaitement : une sacrée expérience, qui marque une vie! et même 2 si l'on inclut bébé. Mais attention à ne pas l'idéaliser... Car le réussir n'est pas forcément inné.

Dans mon dernier article, j'ai essayé de dresser un premier panorama réaliste de la mise en route d'un allaitement. Malgré toute l'envie qu'on a d'allaiter, faire face à une réalité parfois plus dure qu'on ne l'avait imaginée peut être perturbant, et démotivant.

En se renseignant en amont et en étant bien accompagnée, on réalise mieux comment ça va concrètement se passer, et on est en général mieux armée pour pouvoir mettre son allaitement sur de bons rails dès le départ. Il ne reste plus ensuite "qu'à" entretenir la machine. Facile à dire! Mais pas forcément si évident à faire.

Pour certaines, dont j'ai eu la chance de faire partie, ça vient naturellement ; pour d'autres, ce sera plus tortueux.

Mais ne prenez pas peur : nous avons de grandes ressources en nous, et être bien informée comme vous le serez après avoir lu cet article (même si je ne suis absolument pas une experte, entendons-nous bien!), fait vraiment une différence majeure.

Une fois qu'on a réussi la mise en route, on peut normalement se tranquilliser : l'allaitement peut maintenant prendre son rythme de croisière, et hormis quelques difficultés communes que vous pourrez rencontrer, dont je vous parlerai dans un prochain article, normalement tout va maintenant rouler plus facilement.

Une fois qu'on a réussi à se lancer, à la maternité puis seule, à la maison, quelque part le plus gros est fait. Reste encore à s'organiser, pour vivre son allaitement avec sérénité!

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Alors - allaiter, ça se passe comment, concrètement?

Je vous propose d'en découvrir l'un après l'autre les aspects suivants :

Une part de sacrifice


Collés-serrés

Je voudrais commencer par un avant-propos un peu général. Allaiter fait parfois peur, par crainte de devoir être collée à son bébé sans arrêt, et de finir complètement épuisée.

Il est indéniable qu'il y a effectivement une part un peu "sacrificielle" dans l'allaitement ; personne d'autre que nous ne peut s'y coller, et autant le dire tout de suite, c'est vraiment prenant, surtout au début.

Mais cela dépend aussi de nous et de notre bébé... Certains sont plus demandeurs que d'autres, et on s'accommode nous-mêmes différemment de la situation. Quand certaines trouvent ça pesant, d'autres recherchent justement cette fusion ultime.

Ce "sacrifice" de notre temps et de notre énergie n'est donc pas forcément mal vécu! D'autant plus qu'on sait qu'il sera limité dans le temps, et qu'il est compensé par d'autres bénéfices. C'est une question d'équilibre!

La fatigue

Quant à la fatigue, c'est vrai, allaiter est éprouvant ; mais c'est surtout le manque de sommeil, et de temps pour soi, qui sont à la longue éreintants. Et ça, c'est incontournable quelque soit la façon de nourrir bébé!

Allaiter impose juste un rythme différent, peut-être plus dense et plus fréquent que des biberons, mais surtout, moins facile à déléguer.

Même si c'est bébé qui impose son rythme, on reste maîtres en notre demeure. Si ça nous pèse trop, on peut toujours garder un certain contrôle - en utilisant un tire-lait pour gagner en flexibilité, en optant pour un allaitement mixte, ou en stoppant carrément son allaitement. On se sera pas moins bonne mère pour autant.

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Allaiter à la demande


Lâcher la montre

La première chose à comprendre, c'est que pour que ça fonctionne, on doit s'adapter au rythme de son bébé, et pas lui imposer le notre. C'est en fait lui qui va la plupart du temps maîtriser de lui-même ce dont il a besoin, et notre corps saura s'y adapter!

Au départ, on vous fera noter les heures de chaque tétée, pour en garder une trace et vérifier que bébé prend bien le sein assez fréquemment. Mais attention! Ce n'est pas pour imposer un rythme strict et régulier!

Contrairement à une alimentation au lait artificiel, dont la digestion impose un certain espacement entre les biberons, le lait maternel est très vite assimilé. Bébé peut donc en boire très souvent, s'il en ressent le besoin ; lui imposer une restriction du style "toutes les 3 heures" n'a aucun sens.

Adaptabilité maximale

Les premiers temps, bébé tète vraiment très souvent (jusqu'à 10 à 15 fois par jour), de façon plus espacée le matin, et plus fréquente le soir et la nuit.

Certaines fois, il aura envie de téter à peine 45mn après avoir déjà bu ; d'autres, il sera capable de patienter 2h ou 3h avant de réclamer de nouveau. Il est primordial de respecter les besoins propres à votre bébé - ce que notre corps fait d'ailleurs de lui-même d'une merveilleuse façon...

Il est en effet incroyable de savoir que la composition même du lait change en fonction des besoins de bébé! Selon l'âge de bébé bien sûr, mais carrément selon le moment de la journée (le lait est plus riche la nuit par exemple), ou même au cours d'une même tétée (le lait est plus riche en eau et en lactose au début de tétée, pour couvrir la soif, puis devient peu à peu plus gras et nutritif).

Dans tous les cas, bébé saura vous faire comprendre ses besoins - et si vous y répondez, il sera apaisé, et vous aussi!

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Avancer un peu à l'aveugle


Apprendre à lâcher prise

Vous le comprendrez vite, allaiter exige de savoir lâcher du lest sur certaines choses. Il y a toujours une part de mystère dans l'allaitement, quelque chose que l'on ne peut pas contrôler totalement, et avec lequel il faut malgré tout  composer.

Inutile par exemple d'essayer d'évaluer précisément la quantité de lait ingérée... Le sein n'est pas un biberon gradué! L'allaitement n'est pas facilement quantifiable, et ne repose pas sur des repères fiables et évidents, ni en dose, ni en temps.

Certains bébés boivent vite, en 5-10mn, quand d'autres ne seront satisfaits qu'après 45mn à 1h au sein... Chacun son rythme! Il faut apprendre à connaître celui de son enfant, et à le respecter. Ce n'est pas toujours facile à faire, car ça ne va pas sans certaines angoisses, notamment celle de savoir si son enfant a assez mangé - mais il faut avoir confiance, en soi et en son bébé. 

Comment savoir si bébé boit bien?

Contrairement au biberon, où l'on en a directement un retour visible, avec l'allaitement il faudra guetter des indices plus discrets, plus tardifs, pour pouvoir le vérifier.

Sur le moment, on peut observer si bébé déglutit bien en tétant : en général, il commence vigoureusement (voire même bruyamment!) pour combler un besoin nutritionnel, puis ralentit petit à petit, pour répondre à un besoin affectif (quand bébé grandit, certaines tétées ne seront d'ailleurs plus que des tétées "câlin").

A plus long terme, on vérifiera qu'il ne pleure pas trop régulièrement, qu'il a des selles et surtout des urines régulières et qu'il a bien une prise de poids progressive - si c'est le cas, tout va bien.

Allaiter, c'est aussi accepter que la nature fasse les choses d'elle-même, sans chercher à sans arrêt à quantifier, régler, contrôler. Un bon entraînement pour la suite!

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La bonne position


Tout contre soi

Un des essentiels pour bien allaiter est d'arriver à trouver une bonne position pour que bébé soit correctement installé. Au plus facile, ventre contre ventre, il est tourné vers vous, et sa bouche doit couvrir tout le mamelon, ainsi qu'une partie de l'aréole.

N'hésitez pas à faire contrôler sa position à la maternité. Il est primordial que bébé prenne dès le départ une bonne position pour téter : si la prise du sein n'est pas bonne, non seulement bébé ne stimulera pas correctement la production de lait, mais vous verrez apparaître des douleurs, et petit à petit des crevasses, qui pourront rendre votre allaitement très difficile.

Pour mieux stimuler la lactation, et reposer ses mamelons, il est plutôt recommandé de changer de sein à chaque tétée (ou au moins, de "vider" d'abord un sein lors d'une tétée, puis de basculer sur l'autre, si bébé a encore faim).

Lorsque bébé est bien placé et prend le sein correctement, la sensation peut être désagréable au début, mais pas insupportable : si cela fait trop mal, il faudra chercher en priorité à rectifier sa position .

Soyez à l'aise

Une fois qu'on a trouvé une position qui fonctionne, et avec laquelle on est à l'aise, on peut tester d'autres positions de tétée, pour éventuellement les varier et allaiter couchée, assise... ou même debout avec bébé dans les bras, en balade. Tout ou presque est possible!

Mais on a pas non plus forcément besoin de multiplier les positions... Pour ma part, je ne suis pas très aventureuse, et la plupart du temps je me contente de la position classique en "madone", ou allongée sur le côté. Mais j'ai des souvenirs étonnants, car je ne me suis jamais trop limitée pour allaiter partout où j'allais!

A vous d'ailleurs de voir si vous vous sentez à l'aise ou non pour allaiter en public. A l'aide d'un lange, ou de vêtements adaptés, on ne laisse pas voir grand chose ; ça me paraît tellement naturel que je ne suis pour ma part jamais gênée, même si je préfère me mettre légèrement à l'écart pour rester tranquille avec bébé, et ne pas provoquer d'embarras chez les gens avec qui je suis.

Mais c'est une décision personnelle - et rien ne devrait vous obliger, ni à vous exposer, ni à vous cacher. Vous nourrissez votre enfant, vous ne vous exhibez pas : si quelqu'un vous reproche une quelconque sexualisation, le problème vient de lui, pas de vous!

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Les pics de croissance


Voilà une information qu'il est très utile à savoir avant d'allaiter! Régulièrement pendant l'allaitement, bébé va connaître des pics de croissance qui vont venir bouleverser l'ordre établi.

Une fois son allaitement bien lancé, on se réjouit que tout se passe bien. Et puis, patatras! D'un jour à l'autre, rien ne va plus. Bébé s'affole, pleure sans arrêt, réclame à corps et à cri, et ne semble plus faire que téter. On ne comprend pas - c'est très perturbant, et décourageant! Et pourtant... c'est juste normal. Et savoir que ça va arriver aide beaucoup à passer le cap.

La nuit de la java

Le tout premier pic correspond à la 2ème nuit de bébé, la terrible "nuit de la java" où bébé peut réclamer à boire sans arrêt, presque en continu. On ne dort pas de la nuit, et exténuée, pas encore remise de son accouchement, ça paraît l'enfer. On se dit que si c'est tout le temps comme ça, on ne tiendra jamais!

Pas de panique - cette frénésie ne dure pas, et n'est en rien représentative de la suite. Bébé prend juste pied avec la réalité, et encore déphasé, il a besoin de vous de très près pour être rassuré. Dès le lendemain, ça va passer! ...Enfin, pour un temps, parce que d'autres pics suivront.

3, 6, 9 semaines, 3, 6, 9 mois

Le pic qui surprend le plus est sans doute le prochain, le plus impressionnant, à 3 semaines de vie. Autour de cette date (à quelques jours près, avant ou après - ce n'est pas forcément exact), votre bébé peut se mettre à réclamer le sein beaucoup plus que d'habitude, pendant carrément 2 ou 3 jours.

Là encore, on a l'impression que bébé est collé au sein en permanence, c'est éprouvant! On peut être de nouveau tentée de baisser les bras, de peur de ne pas arriver à suivre la cadence... Mais tenez bon : c'est seulement transitoire, et votre lait sera normalement suffisant pour répondre à la demande.

Cela risque d'arriver de nouveau à 6 et 9 semaines,  puis encore à 3, 6 et 9 mois, et enfin à 12 mois. Chez certains bébés, tout ou certains de ces pics (ou "jours de pointe"), restent assez inaperçus (pour Comète par exemple, j'ai pris de plein fouet celui des 3 semaines... Mais pas senti les autres). Et chez d'autres, on le sent vraiment passer...

Bébé a juste besoin de plus téter, pour mieux faire face aux grandes évolutions qu'il traverse. Votre corps met les bouchées doubles pour s'adapter à sa croissance, et l'aider à mieux les affronter.

Dans tous les cas, il n'y a en fait pas grand chose d'autre à faire, que d'être patiente... et surtout, de garder confiance en soi et en bébé : ça ne va pas durer!

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Soigner son hygiène de vie


A la votre... ou pas!

Allaiter ne devrait pas drastiquement changer votre hygiène de vie. De tous les régimes restrictifs que vous pouviez avoir lors de votre grossesse, il ne restera normalement plus qu'un seul interdit : l'alcool.

Celui-ci passe en effet dans le lait maternel, donc si vous buvez, bébé aussi ; et ça peut aussi réduire votre lactation. Donc autant s'abstenir! Pour des occasions particulières, vous pouvez toutefois vous autoriser un verre - mais uniquement si vous n'allaitez pas dans les heures qui suivent.

Régime (pas si) spécial

Pour le reste, c'est carte blanche! En gardant toutefois un régime alimentaire équilibré, incluant pas mal de calcium (dans les produits laitiers), car l'allaitement le réduit. Sachez que le goût des aliments influe sur le goût du lait : bébé peut donc réagir s'il trouve le goût de certains aliments un peu trop fort (choux, épices...) ; et certains bébés sont aussi sensibles aux protéines de lait de vache que vous ingérez, s'ils les digèrent mal.

En allaitant, vous aurez besoin d'un apport calorique légèrement supérieur à la normale (environ 200 à 500 calories supplémentaires, et équilibrées : on se calme! Et rien ne prouve que bébé aime particulièrement les glaces, gâteaux...^^), donc vous aurez sans doute plus faim que d'habitude. Et soif, aussi! Il vous faudra veiller à bien vous hydrater.

En général, allaiter favorise la perte de poids après la grossesse, car le corps puise dans les réserves de graisse pour fabriquer le lait maternel. C'est un bonus fort appréciable, mais qui reste limité - cela ne doit pas être votre objectif premier!

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S'organiser et se créer un environnement adapté


Le matériel indispensable

C'est là l'avantage indéniable de l'allaitement : c'est ultra pratique! On a besoin de rien, ou presque, pour préparer les repas. Bébé a faim? Hop, on s'installe au calme et c'est parti, pile à bonne température.

Après, même si la nature nous permet de n'avoir besoin que de nos seins pour allaiter, certains équipements sont quand même très utiles, pour rendre les tétées bien plus confortables.

A chacune ses petites habitudes - mais parmi les indispensables, je vous citerai pour ma part :

  • un coussin d'allaitement

    aussi utilisé pendant la grossesse, il est extrêmement pratique pour caler bébé confortablement contre vous, le surélever au niveau des seins, et vous protéger tous les 2 en partie de la chaleur du peau à peau.

    On peut tout à fait utiliser un simple coussin/traversin, ou même rien - mais c'est beaucoup plus agréable avec, particulièrement pour les modèles en microbilles dont on peut adapter la forme à volonté.
     
  • Un fauteuil confortable

    un rocking-chair ou une chaise dédiée, une chaise rembourrée, un fauteuil moelleux... En tout cas un endroit où vous vous sentez à l'aise, confortable, et idéalement avec des accoudoirs pour reposer le poids de bébé sur vos bras.

    Placez le un peu à l'écart, pour être au calme, et proche de bébé la nuit. Gardez idéalement à proximité un petit coussin où caler votre tête, un plaid, pour les nuits d'hiver, un lange, pour les régurgitations impromptues, et éventuellement quelque chose pour surélever un peu vos pieds. Et selon la durée des tétées, votre téléphone ou un bon bouquin^^
     
  • De la lingerie et des vêtements spécifiques

    Là encore, on peut faire sans... Mais c'est quand même bien plus galère! Surtout au début, quand les tétées sont nombreuses - c'est vraiment pratique de pouvoir "dégainer" d'un geste.

    Les vêtements d'allaitement permettent d'accéder au sein sans se découvrir entièrement - idéal pour garder un peu de pudeur, et aussi pour se tenir chaud (pas facile par contre de trouver en hiver de quoi se couvrir tant les vêtements dédiés sont décolletés...).

    Ces vêtements adaptés, plus discrets, peuvent coûter assez cher, alors mieux vaut se limiter à quelques pièces, sur lesquelles mettre des gilets. Pour autant, c'est aussi important de se sentir belle - alors si vous pouvez vous permettre d'y mettre le prix, il y a aujourd'hui de très jolis modèles qui changent des basiques.
     
  • Des coussinets d'allaitement

    Ce sont de petits disques de coton - ou mieux, de tissu lavable, plus écologique - qui permettent d'absorber les fuites de lait qui ne manqueront pas d'arriver.

    Lorsque bébé espace trop ses tétées, ou lorsqu'il a faim et qu'on pense à lui, notre corps crée du lait par réflexe, et ça "déborde". Ce n'est pas du plus bel effet, et ça peut être gênant... Les coussinets permettent alors de garder le problème discret et de protéger sa lingerie, jusqu'à ce qu'on soit en mesure de les jeter/laver.
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Les petits plus "confort"

Selon votre budget et votre situation personnelle, beaucoup d'autres équipements peuvent s'avérer utiles et pratiques, mais me semblent à envisager au cas par cas, peut être en ne les achetant qu'en cours de route, selon votre expérience réelle.

  • Un lit cododo : très pratique pour ne pas avoir à vous relever la nuit, si vous êtes en confiance et souhaitez garder bébé à proximité.
     
  • Un tire-lait, machine manuelle ou électrique, qui permet d'exprimer son lait pour le conserver et/ou l'utiliser en biberon. La machine peut s'acheter ou se louer en pharmacie (modèle électrique), et se complète de contenants pour conserver le lait (4h à température ambiante, 2 jours au frigo, 4 mois au congélateur).
     
  • Des crèmes de soin (compatibles allaitement) : pour soigner d'éventuelles crevasses, pour nourrir préventivement la peau des mamelons, pour atténuer les vergetures...
     
  • Des "bouts de sein" (ou téterelles), qui reproduisent la forme du sein mais empêchent un contact direct avec la bouche de bébé, ce qui peut soulager en cas de douleurs.
     
  • Des coquilles, sortes de petites coupelles qui permettent de recueillir le surplus de lait qui coule parfois des seins.
     
  • Les coquillages d'allaitement naturels peuvent aussi aider à soulager la douleur en rafraîchissant le mamelon.
     
  • Un petit carnet pour noter, dans les premiers temps, les horaires des tétées ainsi que le côté sur lequel bébé a tété. Très pratique au début pour ne pas perdre le fil et observer le rythme de bébé et son évolution, ça devient un peu obsolète quand tout roule - mais c'est un excellent souvenir à garder! Il existe aussi des bijoux d'allaitement, permettant de noter l'heure et le côté de la dernière tétée, pour s'en souvenir d'une fois sur l'autre.

Ce tour d'horizon des aspects concrets de l'allaitement était bien long, désolée... mais je l'espère, assez complet pour que vous sachiez à quoi vous attendre.

Il vous reste pourtant beaucoup à découvrir par vous mêmes^^! Dans un tout dernier billet, j'évoquerai d'ailleurs les difficultés que vous pourrez rencontrer, et comment les affronter.

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Publié dans Maternité-grossesse

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Commenter cet article

P
Cet article est très complet, je préciserais juste qu'il y a une chose à surveiller -sans en faire une obsession- : c'est le poids du bébé. J'ai eu des allaitements compliqués, et à chaque fois je m'en suis rendu compte par une prise de poids stagnante. C'est l'angoisse, quand tu penses que tout se passe bien, et que tu te rends compte en retard que ton bébé n'était pas nourri à sa faim. Une fois que c'est bien lancé, ce n'est plus nécessaire de peser, mais les 3 premières semaines, il faut être vigilante !
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P
Oui, clairement l'allaitement n'est pas la même chose les premières semaines puis après - de mon côté on m'avait beaucoup mis de pression au début car le poids ne progressait pas assez vite, mais ça c'était réglé justement avec le temps car la progression était lente, mais constante. Il fallait juste laisser le temps... Mais effectivement quand c'est l'inverse, c'est difficile de se rendre compte qu'on ne peut pas trop visualiser les choses sur le moment... Les tous premiers temps d'un allaitement sont les plus cruciaux, mais j'ai plus abordé ça dans d'autres articles que celui ci!
E
Bravo pour ces articles complets (c'est un sujet difficile à condenser !) qui aideront sûrement beaucoup de futures mamans. <br /> Cela dit, j'ai une expérience différente concernant l'allaitement a la demande. J'en parle beaucoup sur mon blog mais je trouve important de préciser qu'au tout début il s'agit plutôt d'un allaitement "à l'éveil" et que par la suite allaitement à la demande ne signifie pas que tout est imprévisible indéfiniment. Cela signifie comme tu le dis qu'il faut laisser bébé téter aussi longtemps que nécessaire et (évidemment) le nourrir quand il a faim mais le rythme se stabilise ensuite. Il peut même devenir prévisible. Il est possible d'allaiter bébé avant une sortie par exemple, de ne pas l'endormir au sein etc. <br /> C'est un sujet qui me tient à cœur parce que j'ai trouvé très difficile de concilier l'allaitement avec le reste quand mon deuxième est né. Pour les trois suivants je les ai toujours nourris quand ils demandaient mais en instaurant un petit rythme quotidien qui me permet une certaine régularité sur la journée.<br /> Bref, l'allaitement des premières semaines n'est pas le même qu'à trois mois ou six ou douze...
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P
Tu as bien raison de préciser car c'est très vrai. Si c'est particulièrement aléatoire au début, on arrive vite à stabiliser les tétées et même à les organiser passés les quelques premiers mois. C'est vrai que comme je suis pour l'instant dans la période un peu aléatoire je n'ai pas pensé à le préciser!