2 enfants : et après? Le besoin de reconversion des mamans

Publié le par Picou

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En parlant de mon projet de réorientation professionnelle autour de moi, je m'aperçois que nous sommes en fait très nombreuses à envisager une reconversion.

Si ce sont pour ma part les circonstances qui m'y ont amenée, puisque j'ai perdu mon emploi il y a quelques mois, je découvre que beaucoup de femmes réfléchissent d'elles-mêmes à cette éventualité, ou se sont même carrément déjà lancées.

Des femmes qui sont déjà en poste, mais en plein doute ; ou d'autres qui profitent d'une pause dans leur carrière, comme un congé parental, pour reconsidérer leur place dans le monde du travail.

Réajuster son parcours professionnel semble même un besoin particulièrement fort pour les mamans, notamment quand leur 2ème enfant commence à grandir.

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Sans doute une histoire d'âge, car ça coïncide souvent avec la période des 35-40 ans et sa fameuse "mid-life crisis".

Mais pas uniquement : il y a une certaine logique à ce que ça arrive particulièrement après un 2ème enfant.

Avant d'avoir des enfants, nous accordons souvent une grande importance à notre travail, essayant d'assurer notre avenir professionnel.

C'est une période où rien ne freine notre ambition - on a le temps, l'énergie, l'envie de faire nos preuves et de nous investir pour notre job.

Puis, on a un premier enfant. Et peut-être toujours la même ambition... Mais bien souvent, elle en prend un coup, notre vie de famille passant d'un coup au premier plan.

La maternité nous bouscule.

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Nos priorités changent, nos centres d'intérêt évoluent, on a moins le cœur à la tâche.

La pause du congé maternité, puis pour celles pour qui c'est possible, du congé parental, remet en question une organisation auparavant bien huilée, pour nous recentrer sur notre vie de famille.

Le retour au travail n'est pas toujours facile...

Entre le manque d'envie, la fatigue, et des détails bien plus pratiques comme l'organisation de la garde de notre enfant, ça devient beaucoup plus compliqué de rester tard au bureau, de ramener du travail à la maison, d'assurer les déplacements, et au final, d'avoir la même motivation.

D'autant plus que beaucoup d'entreprises savent très bien nous mettre au placard, plus ou moins ouvertement... Une maman, c'est forcément moins productif, non?

Les gros dossiers nous échappent, les promotions nous passent sous le nez, les réflexions sournoises se multiplient.

Alors la plupart d'entre nous s'adaptent, décidant de se dévouer pleinement à leur enfant...

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...quitte à reléguer vie personnelle et professionnelle en arrière plan.

Un don de soi naturel, souvent fait en connaissance de cause, et avec plaisir, pour accompagner au mieux nos enfants dans leurs premiers pas dans la vie. 

Mais une fois né le deuxième enfant, cette perspective n'a plus toujours la même saveur... On a pris confiance, on sait nos enfants sur de bons rails, et on sent bien qu'en grandissant, ils auront moins besoin de s'appuyer sur nous.

On a coché toutes les cases de notre "to do list" d'adulte : un conjoint, une maison, un job, des enfants...

Mais se sent-on parfaitement heureuses pour autant, dans la petite routine qui en découle?

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On s'autorise alors à penser réellement à nous, au delà de notre rôle de mère.

Le besoin de nous reconnecter avec nous-mêmes, de nous accomplir en tant que personne, revient en pleine puissance.

Nos objectifs de vie atteints, nous commençons à rêver de nouveaux challenges, cette fois plus centrés sur nous-mêmes. On a besoin de sentir qu’être mères ne nous éteint pas, qu’on peut encore s'épanouir ailleurs qu'auprès de nos enfants.

Le besoin d'une stimulation intellectuelle ou créative se fait sentir ; nous avons envie que nos actes prennent sens, sans nous oublier en chemin.

Au delà de notre ambition familiale, désormais accomplie ou bien lancée, nous ressentions la pression d'une renaissance: la nôtre.

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Le travail prenant une place prépondérante dans notre quotidien, il devient la voie d'une grande part de notre accomplissement.

Vient alors le moment de reconsidérer notre carrière sous un angle différent, de concevoir notre travail comme un véritable moyen d'enrichissement personnel, au delà d'une simple sécurité matérielle.

Certaines s'aperçoivent alors qu'elles ont déjà atteint l'équilibre qui leur permet d'être bien dans leur vie, mais d'autres réalisent que leur job ne leur convient plus, et commencent à remettre en question leur projet professionnel, dont elles ne tirent plus l'épanouissement attendu.

Un ajustement de carrière, ou carrément un changement de voie, nous  sembleront alors de plus en plus nécessaires pour nous réaliser en tant que femmes, au delà de notre statut de mères.

Quitter notre zone de confort, et nous remettre en question pour trouver une nouvelle voie qui nous corresponde mieux n'est alors pas simple - mais salutaire.

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C'est une introspection, une réflexion de fond qui nous remue, et soulève souvent des questions auxquelles il est difficile de répondre.

Qu'est ce que j'aime vraiment faire, au fond? Vers quel métier me tourner?

Est-ce vraiment réaliste de me lancer dans ce qui me fait rêver? Suis-je assez solide pour entreprendre un tel changement, ne vais-je pas tout y perdre?

Dois-je complètement tourner le dos au parcours que j'ai eu jusqu'à présent? Ou trouver un moyen d'utiliser mon expérience dans un milieu plus adapté?...

...Est ce que je ne suis pas juste en train de faire une grosse connerie??

Pas facile de tout remettre à plat, et de trouver un moyen de concilier ses envies profondes avec la réalité matérielle du quotidien.

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Pourtant je crois que c'est une clé pour avancer mieux, en trouvant son propre point d'équilibre, différent d'une femme à une autre.

Parfois, une simple réorientation peut suffire - un changement de poste dans sa propre boîte, un aménagement de ses horaires, un élargissement de ses compétences... On peut être bien dans son métier, mais juste pas bien dans son poste.

D'autres fois, le mal-être professionnel est plus profond, et il faut prendre le risque d'une vraie reconversion.

Pour certaines, accepter une opportunité d'emploi inattendue, ou envisager une formation vers un domaine parfois très différent.

Pour d'autres, ce sera carrément le moment de se lancer dans la création d'entreprise. Ou même d'abandonner l'idée de travailler, si on le peut et qu'on le veut.

Dans tous les cas, cette réflexion sur soi et sur son rapport au travail ne peut, je crois, qu'être bénéfique. Qu'on trouve ou non le succès, pas de regrets - on aura essayé.

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Publié dans Vie de famille, Vie pro

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K
Coucou. J’ai aussi fait une reconversion professionnelle. Pour ma part, ce n’est pas après avoir eu un bébé, mais j’ai réalisé que le métier d’agent de sécurité incendie me plaît beaucoup. Du coup, j’ai fait une formation SSIAP : http://si-groupe.com/ . Au début, j’étais inquiète que c'était un métier plus pour les hommes, mais il y avait pas mal de femmes dans mes cours. Cela m’a rassurée !
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P
C'est chouette d'avoir trouvé une voie qui te passionne... Quelques mois après cet article, je ne suis pas beaucoup plus avancée... La crise covid est en plus passée par là, retardant mes projets, mais j'y vois limite encore plus flou qu'avant!
J
Je vous remercie pour ce témoignage. Je ne peux que imaginer cette situation, car je n'ai pas d'enfants. Par contre, j'ai déjà traversé à plusieurs moments des périodes de réflexion et de doutes concernant mon orientation professionnelle... et à chaque fois c'était bénéfique, je confirme!<br /> Merci encore, et bonne continuation à toutes celles qui entreprennent ce chemin!<br /> Valorisez votre parcours, nous avons tous en nous les ressources et les qualités à la hauteur de vos aspirations.
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P
Un message très encourageant! Je pense que les enfants agissent comme un accélérateur, et un catalyseur de notre besoin de revenir à nous-mêmes. Mais c'est universel et comme vous le dites c'est toujours un beau chemin à suivre!
V
Je suis en plein dedans, tout juste 40 ans, 6 semaines dans le plâtre, 3 mois d arrêt... Je cogite, je cherche à faire autre chose mais pas d idée...
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P
Voilà le plus difficile malheureusement! C'est déjà un pas énorme de réaliser que l'on est pas bien dans sa vie pro et qu'on a envie et besoin de changer. Mais effectivement le plus dur reste de trouver pour quoi et comment! je te souhaite beaucoup de courage, mais déjà se poser la question est un grand début!
S
Je suis en plein dedans...46 ans 2 ados, un boulot "alimentaire"...depuis 18 ans ....de l'air , donnez moi de l'air ! j'ai fait un bilan de compétences qui m'a aidé, à trouver un autre projet pro. Mon "truc" c'est les enfants , les petits, ceux que personne veux "voir" les enfants différents (j'en ai un d'ailleurs). alors j'y vais, je fonce, ....ouf enfin ...de l'air !
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P
Je crois que cette remise en cause si difficile qu'elle soit est vraiment essentielle, surtout quand on fini par trouver la voie dans laquelle on pense s'épanouir pleinement et donner du sens à ses journées. Je suis ravi de te lire et de voir encore un exemple de quelqu'un qui a réussi à négocier se tournant là, d'autant plus que ton projet devrait à la fois te servir toi et rendre tellement de services à ces enfants qui en ont bien besoin!
M
Oh comme je me retrouve dans ton article car j'ai un grand besoin de reconversion (et je me réveille avec beaucoup de retard pour commenter). Ca fait déjà plusieurs années que j'ai envie de changer de travail mais je n'ai pas encore sauté le pas, trop peur de se retrouver en galère alors que pour le coup j'ai une place sécurisante dans la fonction publique mais le manque de reconnaissance totale pour notre fonction et les trajets longs tous les jours commencent à me lasser. J'aimerais pouvoir être plus prêt et aller au moins une fois dans la semaine emmener les enfants à l'école...Bref, plein de questions, envie de changer mais pourquoi ? Que suis-je capable de faire ? J'espère que tu trouveras ton chemin !
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P
C'est une sacrée réflexion à engager... Trouver le bon compromis entre nos envies profondes et la réalité économique n'est pas facile, encore plus quand on a déjà un boulot et une situation stable qu'il est difficile de remettre en cause. Je profite de ma pause forcée pour y réfléchir, mais là encore ce n'est pas si évident que ça...je ne suis pas encore au bout de mon propre chemin, mais en tout cas je trouve ces réflexions très intéressantes.
D
Effectivement.<br /> d'ailleurs c'est exactement à ce moment (35 ans, 2ème enfant) que j'ai voulu tout envoyer paître pour devenir instit...puis j'ai testé la vie d'instit et j'ai fait marche arrière : enseigner à des adultes me convient plus :)<br /> Mais on sent chez les femmes un moment de découragement professionnel. Et ce d'autant plus que la société nous rappelle constamment que carrière et enfants ne vont pas ensemble. Tout cela n'est pas seulement une démarche individuelle liée à l'âge et aux changements de priorités dues à la parentalité, sinon les hommes auraient les mêmes questionnements. Le fait est que c'est moins le cas. <br /> Car même si en France beaucoup de choses sont faites pour que les mères puissent travailler (notamment en ce qui concerne la garde d'enfants), au quotidien les femmes sont constamment rappelée à leur maternité. Moins les hommes, ce qui les empêche aussi parfois dêtre aussi présents qu'ils le souhaiteraient auprès de leurs enfants. Pour travailler avec un homme qui aimerait beaucoup avoir plus de temps avec ses enfants, il me fait souvent remarquer que si je pose une journée pour faire une sortie scolaire, ça semble normal, mais que quand lui le fait, il entend les remarques amusées des collègues.
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P
Oui, exactement, on est inscrites dans un cheminement hérité du positionnement qu'on donnait aux femmes jusqu') présent ; les progrès du féminisme ont permis à notre génération d'accéder au travail de façon beaucoup plus large, mais n'a pas (encore?) toujours résolu l'équilibre vie perso/travail auquel on aspire. Seulement nos générations le perçoivent, et pour certaines, le vivent mal. Après je pense qu'il est tout à fait possible de trouver cet équilibre - mais les manières d'y arriver se font souvent avec une part de sacrifice, d'un côté ou de l'autre, et c'est difficile de devoir s'y résigner. A la recherche d'un idéal, on doit souvent plus trouver un compromis - et ça demande ce cheminement et ces arrangements avec la réalité qui font qu'on doit souvent passer par une phase d'introspection et de recherche pour tenter d'y arriver.
J
Disons qu'ici c'est surtout arrêter de travailler tout court dont je rêve (environ 1 jour sur 2)... Je crois que le fait de ne pas avoir eu de congé parental me revient en boomerang...
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P
C'est aussi une option possible...Mais bon, évidemment il faut pouvoir se le permettre, et ne pas le regretter par la suite! Le temps partiel est une bonne solution je crois...mais c'est sûr que c'est moins adaptable à un métier comme le tien...
W
Très clairement cet article me parle beaucoup. J'ai vraiment envisagé une reconversion professionnelle après la naissance de mon 3e enfant (mais 2e naissance, donc ça compte un peu comme un 2e enfant non ?). <br /> <br /> Cette envie de reconversion professionnelle est parfois aussi motivée par la mise à l'écart de la mère de famille qui a enquiquiné tout le monde avec son congés maternité qui ne tombait PAS DU TOUT au bon moment et ses jours enfants malades pris au dernier moment. Pour se réaliser, on a envie de sortir de cette impasse. <br /> <br /> Pour ma part, je l'avoue sans problème, ma reconversion professionnelle est motivée avant tout par le fait de trouver un meilleur équilibre entre ma vie pro et ma vie perso. Mais surtout de sortir d'un job avec des injonctions contradictoires et des objectifs à mener qui me font marcher sur la tête. Je veux avant tout être utile. Etre utile pour mes enfants, donc être avec eux à la maison, mais aussi être utile dans mon job et que mon action contribue à donner du positif aux gens. Sinon, j'aurais l'impression d'avoir fondé une famille et fait des études pour rien.
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C
Bonjour, je partage complètement votre point de vue et je me retrouve parfaitement dans vos propos : être utile pour ses enfants, être utile dans son travail qui contribue à donner du positif aux gens. Où en êtes-vous dans votre parcours?
P
Je crois que 2ème ou 3ème, c'est la même dynamique - l'idée c'est qu'on a atteint ou presque atteint un idéal familial, et qu'on réalise qu'il va falloir aller au delà de ça pour s'épanouir pleinement en tant que nous. Et puis comme tu dis, c'est aussi une histoire d'équilibre à refaire, entre un job qui nous prend beaucoup de temps et une famille à entretenir dans tous les sens du terme, on a envie de pouvoir trouver le compromis qui nous épanouira sur les deux plans!
M
Bonjour,<br /> Je découvre votre blog via cet article qui résonne en moi. Maman de 2 enfants (7 ans et 15 mois) et en plein Bilan de Compétences, on verra où ça me mènera. <br /> Le retour difficile après une grossesse, la "mise au placard"... <br /> J'espère que tu trouveras cet équilibre ( et moi aussi). Si ça te dis, on peux échanger sur cette période pas toujours facile et pleine de questionnements…<br /> Courage<br /> Mélanie
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P
Oui, c'est un grand pas de tout remettre en question pour trouver un chemin qui nous convient, mais le plus dur reste à faire en cherchant justement quel sera le bon chemin pour nous! Je suis toujours en train de chercher, pour ma part, je pense que ce sera plus une réorientation qu'une complète reconversion, même si je laisse tout ça mûrir au fur et à mesure! Il y a tant de paramètres à prendre en compte... Pour être complètement honnête j'apprécie beaucoup ta proposition mais j'envisage ça comme quelque chose de très personnel, je suis un peu solitaire sur le sujet^^ - Je te souhaite en tout cas les meilleures chances, reviens me dire si ton bilan de compétences t'ouvres la voie vers un nouveau métier!
M
C'est vrai qu'on est beaucoup dans ce cas et ton analyse est plutôt bonne! Je me pose sans cesse mille questions et même si je me suis lancée dans le CRPE, ça tourne encore en boucle dans ma tête. Je ne sais pas du tout de quoi demain sera fait. La maternité n'est d'ailleurs pas fini pour moi, on va faire tout pour et comme ça risque de se compliquer, ça remet aussi beaucoup de choses en question côté professionnel... <br /> J'espère de ton côté que tu trouveras vite ta voie pour t'épanouir au quotidien :)
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P
Oui, c'est un équilibre éminemment personnel, une balance entre différents éléments à faire à son propre niveau. C'est un travail sur soi qui me semble très difficile, mais dans tous les cas très enrichissant. J'espère que tu arriveras à intégrer ta situation personnelle à un projet professionnel épanouissant, et le plus vite possible!
V
Excellente analyse ! Je crois que l'on est aussi toutes plus ou issues d'une génération qui glorifiait les carrières longues, le CDI, la sécurité de l'emploi... au détriment souvent de l'intérêt personnel pour son boulot. Quand on devient maman, on se pose nécessairement les questions du bonheur pour son enfant, comment le rendre heureux, quel avenir lui souhaite-t-on ... et peut-être réalise-t-on à ce moment là que nos propres souhaits et rêves ont été un peu mis de côté !
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P
Oui, clairement on est entre deux générations - celle où on gardait son job toute sa vie sans trop se questionner, et celle où on recherche peut être trop un poste idéal, difficile à atteindre dans la réalité du monde professionnel. On sait que le boulot peut être un moyen d'épanouissement personnel, mais qu'on ne doit pas tout lui sacrifier! Reste que trouver cet équilibre est difficile, mais se donner les moyens d'y réfléchir, et d'aller dans le bon sens, avec pas mal d'introspection et un peu d'initiative, est salutaire et permet de poser les jalons d'un épanouissement durable. Enfin je l'espère!!!
P
Le besoin de reconversion est à mon avis le mal du siècle. Dans une société où tout va plus vite, le travail et sa facon de faire est remise en cause et cela même chez les papas. <br /> La remise en question est toujours compliqué, surtout quand il y a une famille à faire vivre.<br /> Je te souhaite de trouvez l'activité qui te plaira et où tu épanouira.
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C
Je connais tellement de gens dans mon entourage qui ont changé de job et pas que des mamans. Souvent autour de 40 ans ça c’est le tronc commun.
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P
Oui, je pense qu'il y a clairement une histoire d'âge et de "mid life crisis" là dedans - mais disons que pour ma part, je l'ai beaucoup observé chez des femmes, et avec ce cheminement particulier qui amène à se recentrer sur soi après avoir beaucoup donné dans un premier temps à son ambition, et dans un deuxième temps, à ses enfants.
A
Salut Picou! <br /> Je viens de lire ton article que j’ai trouvé extrêmement intéressant et je tenais à te le dire. Souvent je n’ai malheureusement pas le temps de lire les articles des blogs mais ton titre a poussé ma curiosité à le lire en entier et je ne regrette pas. Même si nous n’en sommes pas encore à l’étape du post bébé 2, tu décris bien le cheminement de la parentalite et ta réflexion sur 2 enfants et après me semble tout à fait pertinente même si je n’y avais jamais pensé ! Et ça m’ouvre l’esprit par rapport aux femmes qui se lancent dans des aventures pro ou perso à cette âge de la vie avec ce que tu décris très bien à savoir le sentiment d’avoir fait tout ce que la société attendait de toi et de t’interroger seulement à ce moment là sur ses propres envies, besoins, aspirations etc. <br /> Bref bravo pour ton article il est super ????
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P
Merci beaucoup! Je crois que le cheminement de cette idée commence avec son premier enfant - simplement, on est tellement absorbés par la parentalité, ses premières années, qu'on se met un peu en "suspens". Après un 2ème (ou 3ème, etc - mais en gros, quand on a atteint son "idéal" familial), on recommence à penser à soi plus intensément, et le déclencheur se met en marche. Pas facile ensuite de trouver le bon dosage, d'arriver au bon équilibre entre vie pro et perso, de trouver une voie à la fois réaliste et épanouissante - mais quel meilleure chose s'offrir pour le reste de sa vie, et quel meilleur modèle donner à ses enfants? En tout cas je souhaite le meilleur cheminement à ta dulcinée...et à toi même si tu envisages de changer aussi de voie professionnelle à l'avenir!
M
Coucou Marie ! tu as parfaitement résumé les choses je trouve ! on coche toutes les cases, une par une : le conjoint, la maison, un enfant, puis deux... au début on est pris dans le tourbillon de la maternité et de la petite enfance qui demande une grande disponibilité aux mamans ( même si les papas commencent à prendre une part, on est encore de loin celles qui gèrent !!) et quand les enfants commencent à grandir... on commence à penser à soi. qu'est ce qu'on attend de sa vie pro ? chacun y met bien ce qu'il veut, mais de plus en plus, on a envie que ce pour quoi on consacre 8h par jour ou plus ait un sens, nous parle ! voilà bien ce qui m'est arrivé, tu le sais. et c'est clairement pas un chemin facile, de savoir ce qu'on veut, ce qu'on aime, et comment le faire. ça ne se fait pas du jour au lendemain pour tout le monde, mais ce que je vois de plus en plus autour de moi, c'est que bien des choses sont possibles, quand on enlève des barrières mentales ! et aider les femmes à prendre ce chemin, c'est vraiment pour moi un réel plaisir !
Répondre
P
Oui, tu es sans doute une des mieux placées pour comprendre tout ça, de par ta propre expérience et de celle que tu constates tous les jours dans ta nouvelle activité! Je crois que tu as choisi un sujet très porteur ;o)... Ce sont les circonstances qui me mettent le pied au mur, mais je profite de l'occasion pour envisager les choses plus largement : est ce qu'une reconversion totale serait pertinente, je n'en suis pas sûre pour mon cas ; mais une réorientation, un réajustement, certainement. Reste à trouver le bon équilibre : pro/perso, mais aussi rêves/réalité... Car clairement certaines des pistes de reconversion qui me correspondent le mieux (d'après les outils d'orientation pro qui me sont proposés), sont un peu inenvisageables rationnellement parlant! Il faut aussi rester réaliste en termes de formation, de vie quotidienne, de potentiel d'emploi, de réalité économique...Très difficile de jongler entre tous ces critères et je crois qu'il faut arriver à trouver un bon équililbre, le sien, sans non plus rêver trop loin, au risque de ne jamais se lancer. Soit, aller de l'avant, prendre des risques et tenter, soit, trouver un bon compromis raisonnable et épanouissant, selon son caractère et ses possibilités. Evidemment : que c'est dur! Mais combien c'est valorisant à la fin :o)
C
C'est assez récurent comme questionnement... Je pense que ton billet est encore plus vrai concernant les indépendants dont l'activité fluctue et peut être remise en question du jour au lendemain.<br /> Puisses tu trouver rapidement ta route et la suivre le cœur léger !
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P
nt pour me lancer pour le moment dans une création d'entreprise (même freelance), mais j'y viendrai peut être! En tout cas je trouve ça bien de se poser, d'y réfléchir, d'envisager les différentes options pour trouver le bon équilibre qui nous correspond vraiment.
P
Oui, c'est un questionnement assez général, mais encore plus avec une activité indépendante où on reste avant tout le seul maître à bord! C'est à la fois d'autant plus gratifiant, mais d'autant plus stressant... Pour le coup, je ne crois pas avoir un caractère assez entreprena
M
C'est vraiment ça !<br /> Personnellement j'ai fait le choix de délaisser un emploi stable, pratique mais pas du tout épanouissant, retourner à mon métier/passion, en retournant financièrement au plus bas que minable, mais enfin je fais ce que j'aime.
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P
Je crois que c'est un bel exemple à donner à nos enfants, évidemment, quand ça reste possible dans une stabilité financière (plus envisageable lorsque son mari a une situation stable!). Et c'est quelque part se remettre sur les rails : tu repars de zéro, mais rien ne dit que tu ne graviras pas plus rapidement les échelles de cette nouvelle vie professionnelle, armée de ton expérience! En tout cas clairement je te le souhaite, et ça m'inspire!
C
Lorsqu'on devient maman (et papa) notre vie ne peut être que irrémédiablement changée ! Forcément cela amène à avoir un point de vue de la vie different! Et je le constate autour de moi beaucoup de maman se réinventent professionennellement suite à la construction de leur famille. Plus ou moins mais il a souvent des changements. Personnellement j'ai arrêté le travail après ma 1ère et enchaîné les 3 autres rapidement derrière mais je me suis toujours dit que lorsque je travaillerai à nouveau je changerai radicalement de type de job ! Affaire à suivre ....
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P
Evidemment, ça peut aussi concerner les papas, mais j'avoue que je l'ai beaucoup, beaucoup plus constaté chez les femmes (qui ont sans doute plus l'impression de "perdre" leur identité propre en devenant mamans ; en plus malheureusement, les papas gagnant plus, se permettent moins de remise en question professionnelle, tablant sur une sécurité matérielle plus garantie...).<br /> Je ne sais pas si j'ai envie de radicalement changer de job, pour ma part (je ne sais d'ailleurs pas complètement vers quoi aller!) mais comme certaines des compétences liées au mien me correspondent vraiment, je tablerai sans doute plus pour une réorientation, un réajustement. A suivre aussi!
C
Je pense, en effet, que beaucoup de mamans se posent cette question de manière à être plus en adéquation avec leur nouvelle vie. Comme tu le dis très justement, je pense que cette réflexion est bénéfique qu'importe la décision finale prise. Elle permet une introspection qui est souvent nécessaire à ce moment là. Plein de belles choses à toi avec ce nouveau projet en tous cas !
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P
Oui, je crois que c'est avant tout un travail d'introspection, pour se recentrer sur les valeurs qui nous sont les plus essentielles, que ce soit personnel ou professionnel, et trouver le meilleur équilibre entre ces deux pans de notre vie de femmes. Mais je crois que cette réflexion et ce réajustement sont de plus en plus courants, je ne sais pas vraiment si c'était déjà le cas auparavant, en tout cas je trouve ça très salutaire de se pencher sur sa vie pour essayer de trouver une voie épanouissante pour le reste de sa vie, professionnelle ou non. Même si ça reste difficile!!
M
Pour ma part, je crois que si je n'avais jamais eu l'idée d'ouvrir mon blog je serais toujours en poste. J'étais bien, responsable de mon service, avec un salaire loin d'être dégueu, j'avais comme tu dis, ma petite vie bien huilée... mais effectivement il y avais les heures que je faisaient parfois jusqu'à tard comme ombre au tableau et le fait que je ressentais de plus en plus l'envie de partager plus de moments avec mes Loulous.<br /> L'ouverture de mon blog m'a pris aux tripes, j'y ai trouvé un épanouissement que je ne ressentais plus depuis quelques mois déjà dans mon job. Tout quitter pour repartir de 0 et me lancer un sacré challenge a été fou. Mais c'est fait. Et je n'en suis qu'au début ;)<br /> L'avenir nous dira si j'ai bien fait ! :)
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P
On a eu l'occasion d'en discuter déjà, mais je trouve très impressionnante ta décision de prendre ta vie à bras le corps et de te donner les moyens de vivre de ton rêve. J'ai un caractère peut être encore trop rationnel et raisonnable pour oser ce grand saut, mais je trouve admirable de tenter le coup, et d'être bien partie d'ailleurs pour y arriver! Pour ma part je suis encore dans une phase de réflexion, en l'état actuel des choses vivre de mon blog ne me parait pas viable à long terme, mais j'aimerais utiliser les compétences qui tournent autour pour me recentrer sur un métier qui me corresponde et complète cette expérience.
D
La gestion d'un quotidien à repenser, le sentiment d'avoir fait le tour du sujet, et surtout le besoin de se recentrer sur ses priorités... <br /> Pour ma part, j'avais déjà eu envie de me réorienter après la naissance de Cracotte... Et puis l'opportunité d'un poste à responsabilités que je convoitais a fait que je me suis rapidement re-lancée tête baissée dans le boulot et les heures à gogo...<br /> Aujourd'hui, c'est cette maman fantôme que je n'ai plus envie d'être (entre autres raisons). Mon bonheur est ailleurs et passera nécessairement par un job qui laissera davantage de place à ma vie privée.
Répondre
P
Oui, je pense aussi qu'entre les générations précédentes, où on gardait plus ou moins le même job toute sa vie sans y réfléchir, et peut être les suivantes, qui seront au contraire peut être trop en recherche d'un job parfait introuvable, on est un peu le cul entre deux chaises : on veut s'épanouir au travail, mais aussi en famille, et trouver cet équilibre est loin d'être facile... Mais je crois que se poser pour faire le point sur ce qui nous rend bien, ET qui est réalisable, est une très bonne chose pour continuer sur une voie où l'on s'épanouira (ce qui reste le meilleur modèle à offrir à nos enfants, en plus!). Alors j'espère que tu trouveras aussi une belle solution!
A
Ton article résume tout juste mes pensées et mes idées. <br /> Jeune diplomée, j'ai passé un temps fou à l'hôpital, enchainant les remplacements, obtenant mon poste tant convoité, faisant des formations supplémentaires pour élargir mes compétences et mes horizons. Et puis j'ai rencontré mon mari, il a fallut faire un peu de place dans mon planning et puis on a eut un enfant, beaucoup de remises en question, un congé parental, puis un nouveau travail plus compatible mais que j'ai pas aimé et un 2e enfant, un 2e congé parental et encore beaucoup de questions. Je sais désormais que je ne reprendrais pas mon activité. Ça me manque, j'adore mon boulot, mais il n'est plus fait pour moi pour avoir la vie que je veux mener avec ma famille.
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A
Ton article résume tout juste mes pensées et mes idées. <br /> Jeune diplomée, j'ai passé un temps fou à l'hôpital, enchainant les remplacements, obtenant mon poste tant convoité, faisant des formations supplémentaires pour élargir mes compétences et mes horizons. Et puis j'ai rencontré mon mari, il a fallut faire un peu de place dans mon planning et puis on a eut un enfant, beaucoup de remises en question, un congé parental, puis un nouveau travail plus compatible mais que j'ai pas aimé et un 2e enfant, un 2e congé parental et encore beaucoup de questions. Je sais désormais que je ne reprendrais pas mon activité. Elle me manque, j'adore mon boulot, mais il n'est plus fait pour moi poyr avoir la vie que je veux mener avec ma famille.
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P
C'est difficile de trouver le bon équilibre entre ce qui nous fait du bien à nous, et ce qui est compatible avec notre vie de famille, qui fait aussi partie de nous, bien que sur des bases différentes. Mais je crois que réfléchir à la meilleure manière de conjuguer ces 2 aspects pose les jalons d'un meilleur épanouissement personnel, même si clairement - ce n'est pas facile!